L’ARENE DE LA NUIT

Une autre nuit, Mendelssohn, écouter pour se remplir du vide de la masturbation : toujours ces femmes en talons. Vidé-pleurer. Écouter. Remplir.
Médicaments qui ne luttent plus contre l’angoisse. Une autre nuit à chercher.
Chercher quoi ? Presque tout avait été imaginé. L’impossibilité des possibles. La possibilité des impossibles. Cibler. Impôt du cerveau à défaut d’argent. Imposables les idées. Fixer les idées. Bloquer. Ne plus chercher à intéresser. Écrire pour survivre. Oublier de boire au moins une semaine. Boire pour oublier les semaines, les jours, les heures ; avec ce noeud dans l’estomac, dans les tripes. Avec le coeur qui bat à chaque bruit. L’émotivité qui déborde. L’envie de pleurer, tout de suite, il passe l’index sur la paupière droite. Ça gratte. Il cache son visage dans ses mains ; plutôt, il passe ses mains sur son visage. Il n’y a plus rien que la nuit et Mendelssohn.

Marc